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 Dénonciation de la politique économique des multinationales

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shinto
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shinto


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MessageSujet: Dénonciation de la politique économique des multinationales   Dénonciation de la politique économique des multinationales Icon_minitimeMer 4 Juil - 17:52

Extrait du monde :

Citation :
A quelle sauce va-t-on être mangés ?" Depuis mardi 3 juillet, cette question revient sur les lèvres des salariés de l'usine LU de La Haye-Fouassière, près de Nantes, berceau historique de la marque Lefèvre-Utile. Après la confirmation par Danone de la vente de sa division biscuits et produits céréaliers au géant américain Kraft Foods, le personnel "tombe de haut", selon Fabrice Defoort, opérateur conditionnement et délégué syndical CGT au comité central d'entreprise.

Société
DANONE 16:31 - 04/07/2007
61,50 EUR -0,34%

Le groupe cherche désormais à utiliser l'argent de la cession
Que va faire Danone du chèque de 5,3 milliards d'euros que devrait lui remettre l'américain Kraft Foods en échange de son pôle biscuits ? Le groupe supporte une dette de seulement 2,9 milliards d'euros. "Si une opportunité se présentait dans les produits laitiers, je serais capable de mettre un paquet d'argent", a lancé, mardi 3 juillet, Franck Riboud, le PDG de Danone. Deux cibles sont identifiées par les analystes : le spécialiste néerlandais de l'alimentation pour bébés Numico et le russe Wimm Bill Dann, dont Danone détient déjà 18,4 %. Autre piste, le groupe pourrait restituer l'argent à ses actionnaires sous forme de rachat d'actions. Quelle que soit la solution retenue, Danone doit préserver ses arrières car, plus petit, il devient désormais une proie plus facile à ingérer par un prédateur.

La cession du pôle, qui compte 36 sites dans le monde et 15 000 salariés (dont 3 000 en France), devrait être concrétisée avant la fin de l'année pour 5,3 milliards d'euros. "C'est une partie du patrimoine et du savoir-faire français qui est croquée, se désole Jean-Marc Potier, 40 ans, pétrisseur. Le Petit Beurre nantais qui devient américain, forcément, ça fait drôle." Un "vrai coup de massue" pour ce mythe made in Nantes, dont la saga a débuté en 1846 en plein centre-ville.

"On nous sacrifie sur l'autel de la finance", fustige Jean-Yves Coutin, mécanicien-machiniste, trente-trois ans de maison. Le délégué FO évoque "un sentiment de trahison" et fustige "le manque de transparence du groupe Danone" : "Il y a comme un mauvais goût de déjà-vu. Ça nous rappelle le cauchemar de 2001 lorsqu'ils ont annoncé la fermeture des usines de Calais et de Ris-Orangis. A cette époque, on a eu droit au même traitement : on a tout découvert dans la presse..."

L'impression de "mépris" est largement partagée sur le site : "Ce mardi, quand notre direction locale a confirmé le rachat de LU par Kraft, les responsables du site nous ont assuré qu'ils n'avaient pas été tenus au courant de cette transaction", remarque ironiquement François Riopedre, cariste-magasinier de 27 ans. Les salariés "ont d'autant plus de mal à digérer cette vente" qu'en comité de groupe, le 5 juin, "Franck Riboud, PDG de Danone, a certifié que le pôle biscuits, dont la marge opérationnelle approche les 14 %, serait conservé", rapporte M. Defoort. "Ce que l'on redoute, c'est un dégraissage sur toutes les unités de production, confie Ginette Mahé, trente-deux ans d'ancienneté, opératrice-machiniste. On se doute bien que les dirigeants de Kraft vont aussi vouloir remettre à plat les acquis sociaux..."


PAS D'OPPOSITION DU GOUVERNEMENT

Jeudi 5 juillet, les délégués syndicaux organiseront une réunion d'information pour le personnel. Des actions pourraient être initiées dans la foulée. "Ce sera aux salariés de décider", souligne M. Defoort.

Les engagements pris par Kraft Foods n'atténuent en rien les craintes des Petits LU, notamment sur "les différences du management américain". "Nous ne fermerons aucun site de production de Danone en France dans un délai d'au moins trois ans à compter de l'accord de vente", a déclaré Irène Rosenfeld, PDG de Kraft Foods. "Trois ans, c'est rien. Ça file en un éclair, rétorque M. Defoort. C'est juste le temps nécessaire pour élaborer un plan stratégique déterminant les sites appelés à être liquidés."

Il semble peu probable que le site de La Haye-Fouassière, qui s'étend sur une quinzaine d'hectares, soit directement touché. En termes de production, c'est la plus importante des neuf usines de LU France, avec près de 45 000 tonnes de biscuits par an, dont certains fleurons tels Véritable Petit Beurre, Paille d'or ou Figolu. L'entreprise emploie 460 salariés et recourt à une centaine d'intérimaires.

"Le plan de restructuration envisagé par Danone en 2001 prévoyait d'éliminer sept sites, précise M. Defoort. Qui peut nous faire croire que Kraft Foods sera plus respectueux des emplois ? Pour ma part, je pense que chacune des neuf usines de LU France peut être menacée, de même que le personnel qui travaille sur les trois entrepôts et les deux sièges de direction."

Fabrice Defoort a des raisons d'être sceptique. En 2001, ce salarié de 33 ans pointait avec sa femme, comme intérimaire, à Ris-Orangis. Et puis "la casse sociale est passée par là. On a lâché la famille et les amis pour garder du boulot. Ici, il y a des gars qui viennent de Calais et qui ont laissé leur maison et leurs proches à 800 km. Personne n'a envie de vivre ça".

Lors de la conférence de presse commune organisée avec la PDG de Kraft Foods, M. Riboud a admis qu'il n'avait "pas oublié l'émotion suscitée par la restructuration" de LU. Il a aussi affirmé qu'il "assume" la cession à un groupe américain. Personne n'a oublié que, voilà deux ans, c'est au nom du "patriotisme économique" que son groupe, alors menacé d'une offre publique d'achat (OPA) hostile par PepsiCo, avait été soutenu politiquement par Dominique de Villepin, alors premier ministre. Mercredi 4 juillet sur RMC Info-BFM TV, son successeur, François Fillon, a déclaré qu'il n'y a "pas de raison de s'opposer" au rachat des biscuits Danone par Kraft. "Les entreprises françaises achètent beaucoup d'entreprises aux Etats-Unis", a-t-il poursuivi, "l'Etat doit intervenir quand il y a un danger pour l'emploi, un danger stratégique pour un secteur industriel".

Danone a obtenu de Kraft qu'il ne ferme pas de sites en France pendant trois ans. Il y a certes de grosses usines, comme La Haye-Fourrassière ou Certas, mais aussi de petites, comme Granville, Jussy ou encore Château-Thierry "qui auraient pu être menacées", dit-on chez Danone. Dans les autres pays, Danone ne compte plus en général qu'une seule unité de taille importante, ce qui réduit les risques de fermetures. "Kraft s'intéresse aux biscuits mais ne connaît pas l'activité panification", explique Marie-Christine Eigeldinger, la secrétaire fédérale CGT chargée de Danone. Elle s'inquiète pour l'avenir des pains grillés et biscottes Pelletier, des Cracottes et Craquinettes, et pour le site de Vervins (Aisne) et l'unité Blédina de Villefranche-sur-Saône.

Moi je croi que les rachat de petites entreprises, et donc la multitude des monoples tuent la compétitivité et cela est néfaste a l'emploi...

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